EN VITESSES

Application 3D temps réel, 2023
Samuel Bianchini

Comment représenter un corps humain uniquement à partir de ses données ? Et, dans la mesure où il s’agit d’un sportif, quelles données retenir et comment les mettre en œuvre ?
« En Vitesses » se présente sous la forme d’une image en mouvement générée par ordinateur. Sur un fond noir, un sportif effectue différentes actions communes à divers sports : course, saut, évitement, engagement, désengagement. Mais, si l’image est compréhensible, elle est pourtant figurée uniquement avec des signes typographiques blancs, des chiffres : ils donnent forme aux différentes parties du corps en même temps qu’ils permettent d’en exprimer la vitesse, les vitesses. Les chiffres défilent selon le déplacement dans l’espace de la partie du corps qu’ils incarnent. L’image ainsi formée hérite au plus près des données d’un corps bien réel, d’un corps capté. Son mouvement a été capturé pour le transposer dans un corps générique et généré, un modèle 3D fidèle à la morphologie du corps initial mais totalement reconstitué par un ordinateur. L’image est désormais hybride : elle est forgée et gouvernée par des données provenant de la réalité tangible mais générée grâce à un moteur 3D temps réel de jeu vidéo. Elle figure une rencontre : celle du sport et de l’e-sport. Et elle nous interroge sur la possibilité de traduire ainsi nos corps et nos actions en chiffres, à l’heure du “quantify self”, alors que nos données ont de plus en plus de valeurs.

Développeur 3D temps réel : Colin Bouvry
Experte en capture de mouvement : Anastasiia Ternova
Assistant – graphisme 3D : Dylan Egu

Commissariat : Abbaye de Maubuisson, centre d’art contemporain
Production : Départemental du Val d’Oise

Remerciements : Mathis Barelle, Jean Dellac, Jean-Pierre Guillaume, Vincent Guttmann, Isabelle Landry-Quinette, Erwan Le Guennec, Marie Menestrier, Morgan Morizet, Sibylle Roquebert, Liya Tetka, Hanieh Yekta, Arnaud Zumaglia

UNICODE光3D

Place Pradel Lyon Fête des Lumières Décembre 8 / 11

Dans le titre de cette œuvre, le petit signe glissé au centre signifie « lumière » en chinois. Pour son Unicode 光 3D, Fred Sapey-Triomphe a d’abord observé l’architecture, puis il a joué avec elle : « Place Pradel, la forme géométrique du dôme de l’opéra est très simple : demi-cercle posée sur un bâtiment ancien. Comme un jeu de construction avec des pièces en bois. L’idée du cube pour mon projet est venue naturellement ». Ses écrans forment un cube géant, ils offrent transparence et profondeur pour nous permettre une immersion totale et fascinante dans la codification numérique des écritures du monde entier. Il y a de l’audace, de la maîtrise technologique, de la beauté graphique, de l’aléatoire, du vertige. On y va !
Création sonore : Etienne Brunet
Programme : Colin Bouvry
Production : StArter
Régie générale : Loan Peron

Prendre vie(s)

Installation, v.2, 2022
Samuel Bianchini


Réalisation informatique (algorithmes de vie artificielle) : Colin Bouvry et Léon Denise

Projet développé avec le soutien du festival accès)s( cultures électroniques et de la Chaire arts et sciences de l’École polytechnique, de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs – PSL et de la Fondation Daniel et Nina Carasso.

Exposition Design des signes – de l’œuvre à l’usage, festival accès)s( cultures électroniques, Le Bel Ordinaire, Pau, octobre 2022
Curateur : Jean-Jacques Gay

Remerciements : Alain Declercq

ORACLE

ORACLE
(aujourd’hui est-il un autre jour ?)
Matthieu Saladin, 2022

Chaque jour, à l’heure officielle du lever du soleil, un oracle se révèle
progressivement sur le rempart Est du château d’Angers. L’apparition
se répète en tout quatorze fois jusqu’au coucher du soleil, soit
le nombre de scènes aujourd’hui disparues des tapisseries de
l’Apocalypse conservées dans l’enceinte du monument. Ces phrases
énigmatiques sont déterminées par des mesures quotidiennes de
pollution de l’air. Elles s’offrent à l’interprétation de la qualité d’un
nouveau jour et du monde qui l’accompagne.

Equipe technique : Colin Bouvry et Raphaël Isdant (régie multimédia), Agence KCS (design
structure), Ianis Lallemand (design computationnel), Achim Reichert (design graphique).
Œuvre présentée au château d’Angers du 27 juin au 2 octobre 2022, produite par le programme
« Mondes Nouveaux » mis en œuvre par le ministère de la Culture dans le cadre de France
Relance, en collaboration avec le Centre des monuments nationaux.

NIFORM THESSALONIQUE

niform

Installation interactive, 2007-2020
Samuel Bianchini

Ingénierie (captation et traitement d’image) : Colin Bouvry (version 2020), Adrien Mazaud (version 2012), ExperiensS – Thomas Bouaziz et Yoan Leyris (version 2007)
Régie technologique (version 2012) : Yann Creac’h
Assistant (version 2007) : Oussama Mubarak

Photographie : Jérémie Giniaux-Kats

Une coproduction CiTu, Dispothèque, Numeriscausa et Bouillants, avec la collaboration scientifique du Laboratoire d’Informatique pour la Mécanique et les Sciences de l’Ingénieur (LIMSI-CNRS), avec les conseils et le soutien de Sylvie Tissot, Paul Girard et Stéphane Maguet

Ce projet a obtenu le soutien du Ministère de la culture et de la communication (Programme DICRéAM) et de la Mairie de Paris.

La version 2020 utilise l’environnement logiciel Zilhouette, développé par Colin Bouvry dans le cadre du groupe de recherche Reflective Interaction d’EnsadLab, laboratoire de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs (EnsAD), Université PSL (Paris Sciences et Lettres) avec le soutien de la Chaire arts & sciences de l’École polytechnique, de l’EnsAD-PSL et de la Fondation Daniel et Nina Carasso.

Remerciements à Didier Bouchon, Antonio Gallego, Vincent Gautier, Cyrille Henry, Christian Jacquemin, Jason Karaïndros, Julie Miguirditchian

Une œuvre dédiée à Alain Declercq

niform, Samuel Bianchini, 2007
MOMus, Museum of Contemporary Art, Thessalonique, Grèce
dans le cadre de la PhotoBiennale 2021, octobre 2021
Commissariat : Hercules Papaioannou
Photographies : © Samuel Bianchini – ADAGP

Introduction Art Contemporain

Ce dispositif spectaculaire scénarisé sert d’introduction au parcours sur l’art contemporain.
C’est une frise chronologique destinée à resituer les artistes de la collection dans leurs époques et courant artistiques. 

L’époque est mise en situation à travers les faits, les courants, les personnalités politiques et culturelles des années 60à 90. 

Un grand écran 75’, placé à la verticale  figure une porte « temporelle » au seuil de laquelle se tient le visiteur. A l’aide d’un curseur sur un petit écran tactile de 10’, il va pouvoir faire avancer et reculer le temps pour découvrir les artistes de la collection en regards des grands événements sociaux, politiques, artistiques et culturels de leurs temps. La frise chronologique prend la forme d’un « roller coaster »

juin.Technos : Unreal Engine et libcinder.
https://www.youtube.com/watch?v=ER-5qkmuPAA

Art Tease

:: Art Tease :: ICRA-X 2020 :: Jour 2/4 sur https://www.icrax2020.org

Art Tease présente « Dear », des artistes Sun Yuan et Peng Yu, une œuvre présentée à l’occasion de la Biennale de Venise 2019.

Le duo chinois, basé à Pékin, s’est fait connaître internationalement pour ses œuvres audacieuses et provocantes, avec une mise en scène souvent viscérale et inquiétante. L’implication du public est un élément constitutif de leurs œuvres récentes.

Avec cette œuvre qui revêt une puissance matérielle autant que symbolique, les artistes proposent un dispositif qui relève d’une forme de robotique d’avenir, la soft robotics, pour une expérience interactive à découvrir en ligne sur : https://www.icrax2020.org

:: Art Tease :: ICRA-X 2020 :: Day 2/4 on https://www.icrax2020.org

ICRA-X Robotics & Art Program, a Reflective Interaction Research Group project as part of ICRA 2020 IEEE International Conference on Robotics and Automation 2020
Chair of ICRA-X Robotics & Art Program : Samuel Bianchini (Reflective Interaction Research group / #EnsadLab École nationale supérieure des Arts Décoratifs)
Co-curated by: Emanuele Quinz & Xiaoying Juliette Yuan J. yuan & associates
Dear, by Sun Yuan & Peng Yu (2015)
Web apparatus: Reflective Interaction Research Group under the direction of Samuel Bianchini
Video streaming and interaction with the artwork engineering: Colin Bouvry
Web and interaction with the artwork development: Didier Bouchon
Graphic design: Arp is Arp studio (Dimitri Charrel)
Interaction design and web integration support: Alexandre Dechosal
Communication manager: Gwenaelle Lallemand
Assistantship of artists: Linda Liu
Contractual and financial management: GL Events
Acknowledgments: Stéphane Régnier, Sinan Haliyo, Victor Padial, Léo Quénéhervé, Hugo Scurto

niform 2007-2020

Ingénieur (captation et traitement d’image) – Exposition “Festival hors pistes 15E édition Le peuple des images – février 2020

24 janvier 2020 à 18h
25 janv. –  9 fév. 2020 de 11h à 21hPetite salle, Forum -1 – Centre Pompidou, Paris

niform est une installation interactive. Dans une grande salle noire, occupant tout un mur, une image fait face aux spectateurs; au premier abord, elle est fixe et totalement floue. Un groupe d’une vingtaine d’hommes, représenté à l’échelle 1, la compose. Uniformisée par le flou, cette image l’est aussi par l’uniformité vestimentaire de ce cordon de policiers en tenue antiémeute. Suivant leurs déplacements, les spectateurs agissent sur la mise au point de l’image ; à mesure qu’ils s’en approchent et suivant la forme de leurs corps, chaque partie de l’image qui leur fait face devient progressivement nette. À moins de cinquante centimètres de l’écran, un spectateur fait le point devant lui sur l’un des représentants des forces de l’ordre. L’image n’a pas qu’une seule zone de netteté, une seule profondeur de champ, mais plusieurs à la fois. Ces profondeurs sont localisées, individualisées et varient selon la position des différents spectateurs. À partir d’une image uniforme, chaque spectateur, par son avancée, révèle un homme singulier, un individu auquel il fait face.

Installation interactive de Samuel Bianchini

Ingénierie (captation et traitement d’image) : Colin Bouvry
Photographie : Jérémie Giniaux-Kats
Avec les conseils et le soutien de Sylvie Tissot, Paul Girard et Stéphane Maguet
Une coproduction CiTu, Dispothèque, Numeriscausa et Bouillants, avec la collaboration scientifique du Laboratoire d’Informatique pour la Mécanique et les Sciences de l’Ingénieur (LIMSI-CNRS)
Ce projet a obtenu le soutien du Ministère de la culture et de la communication (Programme DICRéAM) et de la Mairie de Paris.
Remerciements à Antonio Gallego, Vincent Gautier, Cyrille Henry, Christian Jacquemin, Jason Karaïndros, Julie Miguirditchian
Une œuvre dédiée à Alain Declercq